Ce lundi 20 novembre, les salariés de Transdev à Coubron, avec leurs syndicats, se sont mis en grève.
Nous leur apportons tout notre soutien.
Prix, loyers, charges… tout explose. Les salaires, eux, ne suivent pas et les travailleurs sont pris à la gorge.
Les salariés de Transdev et de leurs syndicats demandent en particulier une augmentation nette de 200 euros, et des mesures portant sur la valeur des tickets restaurants, ainsi que sur le versement d’une prime d’assiduité et d’une prime de risque.
En refusant de répondre à ces revendications légitimes et urgentes, la direction a pris la responsabilité du conflit et n’a laissé d’autre choix aux salariés que la grève.
A cette situation s’ajoutent des conditions de travail qui ne sont tout simplement pas acceptables. Les personnels manquent de tout : de vestiaires, de tenues, d’accès à des sanitaires… Pour des raisons de rendements, la direction rogne sur tout, y compris sur le matériel, et les pressions sont énormes sur les salariés soumis à des cycles, des rythmes de travail harassants.
Une telle situation n’est pas tolérable. Les personnels sont à bout et ont décidé la grève pour une durée illimitée. Il est urgent que la direction prenne la mesure de la détermination et de la colère accumulée chez les salariés, et qu’elle ouvre au plus vite des négociations pour faire droit à leurs revendications.
Pour notre part, nous nous tenons à leurs côtés et les assurons de notre totale solidarité.
Julie Garnier, conseillère régionale LFI Île-de-France,
Jérôme Legavre, député LFI de la 12ème circonscription de Seine-Saint-Denis.
