Retrait de la réforme des retraites

Depuis le 19 janvier, les mobilisations sont puissantes, extrêmement massives contre le projet de réforme des retraites d’Emmanuel Macron et du gouvernement. Elles s’appuient sur l’unité des organisations syndicales, unanimes pour exiger le retrait du projet.
Plus de 70% de la population, 93% des actifs ne veulent pas de cette réforme.
À cela, qui est l’élément déterminant, s’ajoute ce fait qui n’est pas mineur : l’assemblée nationale n’a pas voté le projet de loi en première lecture. À ce jour, le pouvoir ne peut donc se prévaloir d’aucune légitimité parlementaire sur son texte.

Le président de la République et le gouvernement devraient être raisonnables. Ils devraient entendre la volonté de la très grande majorité.
Sans quoi, ils prennent seuls la responsabilité du blocage.

Au lieu de cela, le président de la République campe sur sa position. Toutes ses déclarations indiquent au contraire sa volonté de jouer le tout pour le tout. Le gouvernement, quant à lui, multiplie les signes de fébrilité, se prend les pieds dans ses propres mensonges. Mensonges sur les 1200 euros, sur les carrières longues, sur les femmes, sur le financement…

Les organisations syndicales appellent dans l’unité à « mettre le pays à l’arrêt » le 7 mars. Dans des secteurs de plus en plus nombreux, des appels à la grève « à partir du 7 mars », à la grève reconductible jusqu’au retrait sont lancés.

Face à l’obstination gouvernementale, les salariés et leurs organisations sont légitimes à décider la grève pour obtenir ce que veut la très grande majorité du pays : le retrait de la réforme.
Avec le groupe parlementaire LFI, et la NUPES, je les soutiens totalement.
C’est la raison pour laquelle, notamment, j’entends contribuer à organiser le soutien aux caisses de grève qui sont constituées.

Et j’invite toutes et tous à participer aux réunions publiques auxquelles je participerai :
Clichy-sous-Bois Lundi 6 mars à 18h30 Salle Charlotte Petit
Livry-Gargan Vendredi 10 mars à 19h00 Espace Jules Verne
Vaujours Vendredi 24 mars, à 19h00 Maison du Temps Libre

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