Les mesures en vue de la prochaine rentrée scolaire viennent de tomber. Elles découlent de la décision prise par le gouvernement et le ministre de l’Éducation Nationale de supprimer 2100 postes d’enseignants. Résultat : 18 fermetures de classes annoncées dans les écoles des communes de la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis. Les communes touchées sont Coubron (-1), Livry-Gargan (-1), Montfermeil (-2) et Clichy-sous-Bois avec 14 fermetures de classes. Il en est de même dans les collèges et les lycées.
L’argument avancé pour justifier ces fermetures inacceptables est la baisse du nombre d’élèves. Mais, outre que cette baisse se chiffre à une poignée d’élèves en moins dans certaines classes, comment pourrait-on accepter ces fermetures quand on connaît la situation concrète ? Ne prenons qu’un exemple : Clichy-Sous-Bois est la ville la plus pauvre de Seine Saint Denis. 42% de la population de Clichy-Sous-Bois vit en-dessous du seuil de pauvreté. Les professionnels de santé, de la protection de l’enfance alertent sur la situation des plus jeunes.
Ne fermer aucune classe permettrait de maintenir dans chaque classe des effectifs garantissant que soit apporté aux élèves de ces établissements relevant de l’éducation prioritaire (REP+) le suivi dont ils ont absolument besoin.
L’engrenage destructeur doit cesser et cela commence dans l’immédiat par le maintien de toutes les classes et la création des postes nécessaires. Je soutiens entièrement les personnels et les parents d’élèves qui s’organisent pour faire valoir leurs revendications. Je me tiens à leur disposition pour les aider et j’interviens en direction du ministre de l’Éducation nationale, du Recteur de l’Académie de Créteil et de l’Inspecteur d’Académie pour qu’elles soient satisfaites.